vendredi 6 novembre 2015

En vagues

Je me demande d'où vient l'expression avoir le vague à l'âme... Ce matin, je ne dirais pas que j'ai le vague à l'âme... Plutôt que j'ai l'âme en vagues. Ça monte et descend en moi. Des vagues de plein de trucs. Des vagues de c'est vraiment la troisième hyper mauvaise nuit de sommeil que j'ai de suite. Moi qui ne suit déjà pas reconnue pour mon sommeil de bébé ! Des vagues pas trop nommables. Le vague à l'âme, ce n'est pas sensé être beau, non ?  

On dit que le bonheur c'est un fleuve tranquille. Moi, je suis enfant de la houle. Je sais que ça passera pour cette fois. Cette année, l'eau me glisse sur le corps comme sur le dos d'un canard... Pour autant, je me passerais de ces vagues qui remontent le cours de ma gorge et de mon ventre. 

J'ai toujours aimé l'eau... Les lacs, les rivières, les océans... Peut-être que des vagues qui se rencontrent, ça s'annule et ça s'apaise ? Je pense pourtant au désert aussi. Qui retrouve sa place dans un coin de mon âme en vagues... Une lune pleine et un silence qui calme les bruits en soi. La nature est un remède. 

Lundi, je prendrai un Boeing bleu de mer comme dirait Charlebois. Pas de désert, pas de silence. Juste une échappée. Du hasard. 

J'ai l'âme en vagues ce matin. Parce que. Je suis fille d'eau. Sœur de houle. Mère d'océans agités. Je cherche une île au milieu du désert. Je cherche le silence au fond de moi. Ce matin, j'ai les vagues...

2 commentaires:

Le factotum a dit…

Passe une belle semaine. Le ciel ici est bleu turquoise.

L'impulsive montréalaise a dit…

Merci factotum ! Je crois que ce sera une belle semaine.